Qu'ils peuvent être cons ces journalistes. Leurs questions techniques sur les finances de Tataland ne volaient pas plus haut que les discours de Stivie le Boulet. Franchement on s'en fout ! La crise est là, et il faut faire avec. Et je travaille sans relâche pour trouver des solutions. Par exemple, je propose de remplacer les traditionnels toasts au caviar de mes partys par des rillettes de poulet, bien moins chères. Ou bien encore, au lieu d'embaucher des trav' pour faire le spectacle, on va prendre des gogo dancers en string, le coût des costumes sera donc bien plus réduit.
Mais ces mesures ne sont rien, comparées à ma politique qui, je le souhaite, servira d'exemple dans le monde entier. Elle vise à mettre en place une fréquence trimestrielle pour les gay pride. Oui, si toutes les tatas défilent plus régulièrement, elles feront plus de sorties. Ça relancera donc l'économie grâce aux consommations qu'elles paieront dans les clubs. Et puis avec une petite marche tous les trois mois, je lutte en même temps contre l'obésité. Je déclare donc la Trimestrialisation des gay pride, CAUSE NATIONALE !
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